"Travailler sur le long terme"
Pour les partis de l'opposition, les faits de violence doivent être réprimés mais un travail en profondeur doit être réalisé. "Nous nous réjouissons que le problème soit pris à bras-le-corps mais nous souhaitons souligner que ces épisodes sont les symboles d'un mal social plus profond et qu'on ne guérit pas un corps malade de ses peurs et de ses tensions qu'avec des somnifères", explique Christophe Clersy, chef de groupe Écolo.
"Le débat sur la mixité sociale dans les logements sociaux devra un jour être ouvert par la majorité, au risque de voir des zones sensibles se multiplier dans l'entité. Le rôle des pouvoirs publics est d'investir massivement ces endroits où règne l'insécurité avec imagination, tout en réclamant des moyens supplémentaires aux pouvoirs de tutelle."
Pour le CDH, il faut réunir les différents acteurs autour de la table. "La situation ne s'améliorera pas si une étroite collaboration n'est pas mise en place avec les autorités communales, la police et les responsables des logements sociaux. Il faut également intégrer les familles et les riverains respectables aux débats", a indiqué le conseiller CDH, Johan Pétré.
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